6 septembre 2023
Hommage à Yolande Geadah,
militante convaincue et convaincante
Le 22 août 2023 nous quittait la militante, chercheuse et intellectuelle Yolande Geadah. Elle est partie discrètement, comme elle a vécu. Mais peut-on être ou rester discrète quand on a voué sa vie à la condition de la femme dans les sociétés dites arabo-musulmanes, mais aussi dans toutes les sociétés où la femme est spoliée de ses droits ?
Yolande Geadah était une femme convaincante, mais surtout convaincue qu’une société ne peut et ne saurait progresser sans le respect des droits des femmes, sans le respect de leur dignité, sans le respect de leur intégrité, sans tout simplement cette égalité inconditionnelle entre les femmes et les hommes qui fait progresser les sociétés vers plus de justice et de progrès.
Au regard du patriarcat, de la religion et de la misogynie, naître femme est une fatalité et c’est là que la puissance de l’œuvre de Yolande prend tout son sens. Yolande Geadah était une femme de terrain, une observatrice fidèle aux principes humanistes qu’elle avait toujours défendus.
Lorsque les droits des femmes sont déviés au nom de la bienveillance communautariste, Yolande prenait sa plume pour nous rappeler le danger qui guette les petites parcelles acquises par les femmes depuis les siècles.
Lors des débats autour des accommodements raisonnables, Yolande osa un essai, Les accommodements raisonnables. Droit à la différence et non différence des droits, où elle nous invitait à une réflexion sur les balises à mettre en place afin de préserver les droits et les valeurs qui nous sont chers telles que l’égalité des sexes et la laïcité. Elle termina son essai par cet emprunt au philosophe Michel Onfray : « Il ne faut pas laisser le communautarisme tuer la communauté. »
Yolande était une observatrice efficiente des faits sociétaux de son temps. Soutenue de ses recherches et de ses analyses fouillées, elle n’a jamais craint de prendre sa plume pour informer, dire et éveiller les consciences sur les dangers qui guettent les droits des femmes et sur cette égalité encore bien fragile entre les femmes et les hommes.
Dans son livre Femmes voilées. Intégrismes démasqués, Yolande Geadah, riche de ses séjours en Égypte, décrypte les tenants et les aboutissants de cette idéologie soutenue certes par les religieux à des fins de pouvoir et de domination des peuples et surtout des femmes. Elle met aussi en lumière l’idée que « l’hypocrisie des puissances occidentales dénonçant l’intégrisme des uns tout en continuant à appuyer l’intégrisme des autres nous prépare un réveil brutal ».
Dans son livre La prostitution. Un métier comme un autre, Yolande Geadah s’est attaquée au « plus vieux crime au monde » tel que le définissait notre amie Diane Guilbault. Pour Yolande Geadah, il n’est pas question de nier que c’est une forme d’exploitation sexuelle et elle se disait interpellée par le discours déstabilisant en faveur de la reconnaissance du travail du sexe comme métier libre et consenti.
Par son expertise sur des sujets spécifiques aux femmes, Yolande Geadah publia plusieurs textes dans différents médias et rédigea trois avis pour le Conseil du statut de la femme — « La polygamie au regard du droit des femmes » (2010), « La prostitution : il est temps d’agir » (2012) et « Les crimes d’honneur : de l’indignation à l’action » (2013).
Yolande Geadah, intellectuelle avisée, infatigable et toujours volontaire pour faire avancer les droits des femmes, contribua au procès de la Loi sur la laïcité de l’État (Loi 21) à la Cour d’appel du Québec par son expertise inégalée basée sur sa connaissance du monde arabo-musulman.
Les personnes de l’envergure de Yolande Geadah ne disparaissent jamais. Elles restent des références et nous poussent à plus d’engagements pour les femmes d’ici et d’ailleurs qui luttent pour exister.
Généreuse, elle nous a laissé un travail colossal, fruit de ses recherches et de sa réflexion sur divers sujets toujours en lien avec les droits des femmes.
Le nom de Yolande Geadah ne peut rimer avec indifférence, mais se conjugue naturellement avec générosité et engagement.
Merci, Yolande, pour cet héritage, nous te promettons que nous en prendrons soin. Tu resteras une guide et une amie aussi précieuse que généreuse. Nos pensées vont vers ton mari, tes enfants ainsi que ta parenté.
À toi, Yolande, notre reconnaissance.
Andrée Yanacopoulo,
Leila Lesbet,
Christine Lévesque,
Aude Exertier,
Nabila Ben Youssef,
Ghislaine Gendron
Luce Cloutier.
jeudi 7 septembre 2023
Yolande Geadah
lundi 21 août 2023
La figure énigmatique du Prophète dans l'Islam
AQNAL
(Association
Québécoise des Nord-Africains pour la Laïcité)
Communiqué
Mme Hela Ouardi
Professeure des Universités à Tunis.
Auteure de plusieurs essais sur
l'Islam.
1) Les derniers jours de Muhammad (Éditions Albin Michel, 2016)
2)
Les Califes maudits, une trilogie
consacrée à la façon dont l'entourage du prophète a géré sa succession :
- La Déchirure (Éditions Albin Michel, 2019)
- À l’ombre des sabres (Éditions Albin Michel, 2019)
- Meurtre à la mosquée (Éditions Albin Michel, 2021)
Date : Le samedi 21 octobre 2023 à 13h30
Lieu :
Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal, H2L 2Y7
Droit d’entrée :
1. À l’inscription : 10 $.
Envoi par E-INTERAC à l’adresse courrielle :
Ali.Kaidi@yahoo.fr
Mot de passe : helaouardi
2. À l’accès : 15 $
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Bio succincte :
Hela Ouardi est Professeur des Universités à Tunis et membre associée au Laboratoire d’Études sur les Monothéismes au CNRS en France. Elle a été élue titulaire de la Chaire des Mondes francophones à l’Académie Royale de Belgique pour l’année 2021-2022. Elle est également membre correspondante à l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres d’Aix-en-Provence.
Ses travaux les plus récents se penchent sur l’histoire de l’islam des origines à partir d’une exploration des sources de la Tradition sunnite et shiite. Elle est l’auteure d’un ouvrage sur Les derniers jours de Muhammad (Albin Michel, 2016 ; édition en poche en 2017), qui a rencontré une large audience et a été traduit en plusieurs langues. Elle a ensuite étudié le règne des deux premiers successeurs du prophète de l’islam, en leur consacrant une trilogie intitulée Les Califes maudits dont le premier volume ayant pour titre La Déchirure, a été publié aux éditions Albin Michel en février 2019. Le deuxième tome, A l’ombre des sabres, est paru chez le même éditeur en octobre de la même année. Le troisième volume des Califes maudits, intitulé Meurtre à la mosquée, a été publié en septembre 2021 (chez Albin Michel).
En février 2023, Hela Ouardi a publié dans la collection « L’Académie en poche », éditée par l’Académie Royale de Belgique, un ouvrage intitulé : Aux origines de l’islam. Muhammad et le califat.
lundi 31 octobre 2022
Le voile islamiste et la solidarité pervertie !
Le voile islamiste
et la solidarité pervertie
Souvenons-nous de ces femmes voilées en
Europe qui sensibilisaient les femmes occidentales à participer au « World
Hijab Day » pour expliquer « leur choix ». Des Occidentales ont accepté de le
porter symboliquement durant une journée. Le voile islamique triomphait grâce à
cette solidarité pervertie, répondant à l’injonction de visibiliser l’islam
politique.
Et que dire de l'omerta des imams du
Québec et du Canada, pourtant si prompts à brandir le spectre de
l’islamophobie. Sont-ils devenus muets devant cette dérive religieuse et ces
crimes commis par les Mollahs au nom d’un islam lui aussi perverti ?
Leila Lesbet,
Féministe universaliste,
AQNAL-Association québécoise des Nord-africains
pour la laïcité,
29-10-2022
jeudi 29 septembre 2022
La vie des Iraniennes compte !
« Ils ont tué mon ange ! »
dénonce la maman de Mahsa Amini en
apprenant le décès de sa fille.
Mahsa symbole du courage, de la dignité et de la liberté ne se doutait
pas que visiter sa famille à Téhéran lui couterait la vie.
Son délit : une mèche de cheveu rebelle défiant la colère de la
police des mœurs dans ce pays devenu le cimetière de toute liberté, depuis 43
ans, au nom d’une religion pervertie et instrumentalisée par une idéologie
fondamentaliste.
Depuis cet assassinat, le nombre des Mahsa ne cesse d’augmenter.
Depuis 43 ans, les Iraniennes sont effacées sous ce voile, symbole de
pureté et de pudeur pour les unes, identitaire pour les autres et émancipateur
pour celles non forcées de le porter car vivant dans les états séculiers où les
droits sont reconnus équitablement entre les citoyennes et les citoyens. Dans
ces états, la religion ne s’ingère pas dans le politique et l’indépendance
judiciaire est une condition essentielle à la démocratie.
Depuis 43 ans, les
Iraniennes crient à l´injustice se
heurtant
à la surdité des pouvoirs occidentaux qui concèdent leur attachement à la
défense des droits fondamentaux des femmes, du fait de leur dépendance
économique au pétrole. Les Iraniennes subissent les exactions de la police des
mœurs au service des mollahs, structure politique et sectaire s’octroyant le
droit de vie ou de mort sur la population iranienne. Non, les Iraniennes ne se sont jamais
tues !
L’espoir aurait été
encore permis, si l’Occident ne les avait abandonnées au profit de régimes
théocratiques, violant les droits humains, incluant ceux des personnes homosexuelles et
des laïques.
Pour plaire aux mollahs, n’a-t-on pas vu des femmes de la diplomatie
occidentale rendues à Téhéran en exhibant fièrement ce symbole avilissant
portant le sang d´autres femmes afin d’obtenir les grâces d’un régime sous
lequel elles n’auraient jamais accepté de vivre.
Cet instrument de ségrégation sexiste qu’est le voile devient dans le
discours de la gauche communautariste et du libéralisme décomplexé, le symbole
d’émancipation d’un néo féminisme islamiste en Occident. Refuser que cette
injonction religieuse et patriarcale s’affiche dans nos services publics,
surtout nos écoles, serait islamophobe. Une femme musulmane est-elle,
nécessairement, une femme voilée ?
Dans le monde dit musulman, ce voile s’est imposé par la violence, le
viol et l’assassinat. Souvent, en
occident, il est présenté comme un symbole identitaire traditionnel
voire exotique, dénué de sa charge symbolique comme
le serait un sombrero ou une tuque. Aucune femme occidentale ayant défendu cet
étendard de l´islam politique ségrégationniste, patriarcal et
misogyne, n’a jamais subi la moindre violence pour porter
un sombrero ou une tuque.
Aujourd’hui, en Occident, de grandes marques du prêt à porter vont
jusqu’à à faire de cet instrument de contrôle du corps des femmes une mode
féminine dite pudique osant inclure même les fillettes. Il est devenu un outil
de marketing aux revenus appréciables. Et tant pis pour les fillettes et les
femmes qui le subissent dans les pays où il est imposé avec une extrême
violence dont l’objectif est la soumission, la négation ou la mort.
Le voile est le porte-étendard d’un système d’apartheid sexuel. Pourtant, qui aurait osé faire la promotion,
en Occident, du symbole de l’apartheid racial de l’Afrique du Sud?
La mobilisation de certaines femmes politiques, promptes à se couvrir la
tête de ce voile de l’indignité pour contrer le moindre mouvement soutenant la
laïcité, se fait plutôt discrète face aux crimes odieux commis actuellement en
Iran.
Où
est la solidarité des femmes de tous bords politiques envers les Iraniennes
pourtant si promptes à se mobiliser pour défendre le choix individuel de porter
le signe de la ségrégation sexiste dans nos écoles ?
Ne voit-on pas à chaque élection canadienne, certaines candidates se
draper du symbole du patriarcat et de la misogynie frappant à la porte des
mosquées pour glaner d’hypothétiques appuis à leur élection :
la fin justifie les moyens... Ces femmes, futures
élues, ne sont pas sans savoir les conséquences désastreuses de leur geste sur
le quotidien des femmes vivant dans ces pays dits musulmans.
Pourtant, ces pays si peu respectueux des droits des femmes et de
l’égalité siègent dans les instances internationales au nom de la démocratie qu’ils
exècrent et où ils œuvrent pour que leur vision misogyne et patriarcale soit
reconnue.
Et ils ont réussi.
Aujourd’hui, notre devoir est d’être aux côtés des femmes iraniennes, de
porter leurs revendications et de nous mobiliser pour faire entendre leurs voix
auprès des instances internationales pour qu’aucune femme ne soit soumise à des
lois et à des coutumes qui sont en contradiction avec la dignité humaine, les
droits universels et égalitaires qui protègent toute personne au-delà des croyances,
des coutumes et des religions.
Seule la mobilisation peut mettre fin à ces régimes dictatoriaux,
corrompus, immoraux et surtout misogynes où la femme n’est qu’un objet sexuel
de perversion, d’où l’obsession de son invisibilité.
Leila Lesbet
Féministe universaliste.
Association québécoise des nord-Africains pour la laïcité-AQNAL.
Montréal, le 26 septembre 2022
vendredi 12 août 2022
Ne serait-ce pas de la discrimination systémique ?
HEC Montréal : Notre préférence va aux femmes voilées d’Algérie
La publicité d’attraction énoncée par les HEC Montréal est condamnable à plus d’un titre. Elle cible une catégorie de personnes, notamment des femmes venant d’Algérie mais spécifiquement celles qui sont voilées comme si les autres n’ont pas le droit de se porter candidates à cette offre. Pourtant, cette institution de formation se veut avec un accès universel.
Ce qui est absolument condamnable de la part de HEC c'est l'ignorance abyssale de cette institution qui se veut ou se dit scientifique en arborant une femme voilée dans une publicité destinée à attirer des étudiants/es algériens/algériennes.
Or, l'Algérie a une histoire sanglante avec le voile islamique et islamiste et non musulman faut-il le rappeler.
Des milliers de femmes, de jeunes filles et d'adolescentes ont été aspergées d'acide, kidnappées et violées, tuées, égorgées, éventrées, mutilées de la façon la plus barbare qui soit et c'est ce symbole, dont nous gardons les stigmates à jamais et qui font partie de nos plus douloureux cauchemars, qui est choisi par HEC Montréal.
Ce choix, non anodin, envoie deux messages, à nous les algériennes laïques : le premier est la banalisation des crimes commis pour imposer ce symbole dégradant qui n'est point religieux mais patriarcal, politique, rétrograde et misogyne et le second un affront aux parents des adolescentes à peine pubères et à toutes ces femmes innocentes arrachées à la vie sous les yeux horrifiés de leurs familles et de leurs proches dont le seul crime, si crime il y avait, était d'arborer leur chevelure tout comme le faisait la petite fille du prophète qui refusa cette injonction des islamistes, il y a de cela 14 siècles.
Mes amies/amis d'Algérie ne sont point étonnées-es de cet Occident cupide en perdition de valeurs humanistes et qui ne sait plus quoi inventer pour maintenir sa suprématie et son hégémonie.
Le souvenir récent de l'abandon des femmes Afghanes est encore vif dans nos mémoires.
À vouloir trop étreindre on finit par étouffer.
Ce que dit HEC Montréal, au pouvoir algérien à travers cette décadente publicité, que sa préférence va aux candidates voilées qui prétendent à ce programme.
Et aux Algériens en général, voilez vos filles si vous voulez qu'elles soient acceptées au Québec.
Les pays de la péninsule arabique et l'Iran n'ont font pas moins mais SANS AUCUNE CONDESCENDANCE. Leur misogynie est assumée avec arrogance et relativisée par le communautarisme occidental.
Quelle tristesse pour HEC qui gomme les femmes algériennes qui continuent de lutter pour leur dignité avec courage malgré les vicissitudes.
HEC Montréal choisit un message foncièrement patriarcal et misogyne pour communiquer avec les femmes qui se battent pacifiquement avec dignité pour leur liberté dans ce monde dit arabo-musulman, la nausée me soulève le cœur.
Leila Lesbet
Féministe laïque
AQNAL
dimanche 10 juillet 2022
Journée internationale des femmes sans voile
Migrantinnen für Säkularität & Selbstbestimmung
Femmes pour la liberté
Communiqué de presse du 09/07/2022
Le 10 juillet est
la Journée internationale des femmes sans voile. Ce jour-là, chaque année, des
femmes portent une marguerite dans leurs cheveux pour exprimer leur solidarité
avec les femmes musulmanes du monde entier qui s'opposent à l'obligation de
porter le voile et qui défendent les droits universels des femmes.
Les droits de la personne incluent également le droit de vivre sans contraintes religieuses. En Iran, en Arabie saoudite, dans tous les pays où le gouvernement impose aux femmes des règles islamiques fondamentalistes, les femmes se battent pour leur liberté malgré des sanctions parfois draconiennes. Il en est de même en Afghanistan : Avec le retour des talibans au pouvoir, les femmes afghanes ont de nouveau été précipitées dans le pire des obscurantismes religieux. Elles sont à nouveau privées de leurs droits. Elles sont à nouveau soumises à l'apartheid des sexes et à l'obligation de se voiler. Pourtant, elles sont nombreuses à résister et à manifester dans les rues de Kaboul, la tête haute et le visage découvert. Les Afghanes revendiquent leur droit à une vie libre et indépendante.
Même en Europe,
rien ne garantit aux filles et aux femmes issues de communautés majoritairement
islamiques que leurs droits seront protégés. Bien au contraire, la
représentation des musulmanes comme des femmes portant le voile, lancée par les
islamistes, est même reprise par des instances officielles. Bien que plus de 70
pour cent des musulmanes en Allemagne ne se voilent pas, la représentation
discriminatoire des musulmanes s'impose dans la publicité privée et les
publications officielles. Ainsi, on abandonne les jeunes filles et les femmes
qui, en Allemagne aussi, subissent de plus en plus de pressions pour se voiler.
C'est pourquoi nous
revendiquons que la politique intérieure et extérieure mette fin à la
collectivisation raciste et discriminatoire des filles et des femmes issues de
communautés majoritairement islamiques en tant que musulmanes et respecte enfin
les femmes en tant qu'individus jouissant de tous les droits humains.
À l'occasion de la
Journée Mondiale des Femmes sans Voile, nous nous solidarisons avec toutes les
résistantes au voile, que ce soit dans les pays dits islamiques ou ici en
Occident. À partir du 10 juillet et pendant une semaine, nous publierons des
citations de femmes avec le hashtag #UniversalWomensRights qui se battent pour
des droits humains universels incluant les femmes.
Avec notre réseau
international de femmes, nous demandons l'autodétermination pour toutes les femmes et l'application systématique des droits fondamentaux des femmes dans le monde entier.
mardi 26 octobre 2021
Culture et citoyenneté Québécoises AQNAL applaudit !
Mieux encore, elle avait signalé que ‘’ beaucoup de nos
concitoyens, appartenant au même espace culturel que le nôtre, exercent
‘’une veille de primauté citoyenne’’ inculquent les fondements de la critique
objective et rationnelle à leurs enfants pour se protéger contre les différents
discours religieux et sectaires qui leurs sont imposés et qui les menacent dans
leur intégrité morale’’.
Elle a aussi souligné que ‘’c’est injuste, à notre avis, de leur
enlever ce moyen intellectuel, éducatif et surtout pédagogique qu’ils ont
suffisamment expérimenté et avec efficacité dans leur pays d’origine. Au
contraire, nous pensons qu’il est judicieux de le protéger en respectant la
liberté d’expression et de conscience’’.
C’est dire que c’est avec un intérêt particulier qu’aujourd’hui
AQNAL applaudit la décision du gouvernement et du ministre de l’Éducation et de l’enseignement supérieur, de transformer le
cours Éthique et Culture Religieuse (ECR) en un cours de Culture et de
citoyenneté québécoise.
Ce changement majeur dans les enseignements dispensés par les
institutions scolaires entraînera une répercussion fondamentale sur le devenir
des jeunes citoyennes et citoyens du Québec pour les
propulser dans un monde en perpétuel changement. L’introduction du
développement d’une pensée critique essentiellement recherchée depuis plus
d’une décennie et l’approfondissement de la compréhension de la culture et
de la citoyenneté québécoise constitueront un véritable espace
pour le rapprochement et l’intégration de
toutes et de tous à la société québécoise plurielle et diversifiée.
Plus de culture dans les établissements d’enseignement sera un tremplin pour mieux comprendre le partage des fondements des
grandes dimensions de la société québécoise loin des agrégats importés et
imposés par des attitudes et des comportements étrangers et étranges. Il
s’agira aussi de promouvoir un héritage et de constituer un patrimoine auxquels
adhèrent les Québécoises et les Québécois de toutes
origines.
Les fondements de la citoyenneté québécoise sont toujours en
formation et leur appropriation par tous constituent le creuset d’une vie
civique qui impose le respect de tous et par tous. Le tout cerné par une liberté d'expression respectueuse, de
conscience, d'égalité entre tous et avec comme primauté la laïcité.
AQNAL, a toujours appelé à plus de citoyenneté et plus de
respect des uns vis-à-vis des autres. Le nouvel enseignement à la culture et à
la citoyenneté québécoise familiarisera les
citoyennes et les citoyens aux droits et libertés individuels mais aussi collectifs
en
axant le tout sur les devoirs civiques de chacun.
Pour y parvenir, le gouvernement et son
ministre de l’Éducation et de l’enseignement supérieur privilégient le dialogue
et la pensée critique, deux vecteurs qui aident à considérer avec
attention les constructions culturelles, religieuses, scientifiques et
sociales. C’est pour tout ce qui précède qu’AQNAL renouvelle son soutien au ministre
de l’Éducation et de l’enseignement supérieur pour avoir
apporté ces transformations gages d’une société jalouse de sa diversité et de sa singularité
rejetant les intolérances et favorisant le bien vivre ensemble.
Les petits contes voilés*
Le voilement des fillettes soulève des questions importantes quant à sur leur liberté, leur autonomie corporelle et leur dignité, en particu...
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À l'attention de la Première Ministre de la Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern Madame La Première Ministre, C'est avec beaucoup ...
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Pour une laïcité authentique et sans concession La laïcité est un projet de société important pour la paix sociale au Québec ainsi que ...